NB : Il existe aussi une chanson de Maxime le
Forestier qui concerne directement la psychiatrie.
Elle se nomme : « L’irresponsable » .
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« L’internement mal connu
du colonel Groussard en 1942 »
Grève de la faim et internement non-psychiatrique en
hôpital psychiatrique du colonel Groussard du 1er au 2 juin 1942 (semble-t-il)
Correction d’erreurs (semble-t-il) et rappel du
fonctionnement de la psychiatrie française.
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Ø
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compréhension » :clic
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1er
livre : Evadé ?
« Crimes et Trafics de La Gestapo Française » :
Printed, industria grafica sa Tuset 19 Barcelona San Vocente dels Horts 1973.
Deposito legal B, 540-1973 ; Printed in Spain ; pages 52-53.
« Les bastilles de vichy, répression politique et
internement administratif »
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Voici les péripéties de mes
recherches :
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Mémoires du colonel Georges Groussard :
« Service Secret 1940-1945 »
Livre
Réf. :
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« Les Archives départementales
conservent un dossier sur l'établissement d'internement administratif de
Vals-les-Bains sous la cote 72 W 393.
Elles détiennent également les archives du Centre
hospitalier de Sainte-Marie de Privas.
72 W révèle la présence d'un dossier sur Georges
Groussard, interné à Vals depuis le 15 juillet 1941, qui entame une
grève de la faim le 27 mai 1942.
Le médecin de
l'établissement, suite au refus du colonel de tout soin, conseille de le
transférer à l'Asile d'Aliénés Ste Marie de Privas, établissement
qui pratique l'alimentation forcée.
Le colonel est hospitalisé
du 1er au 2 juin 1942, non sous le régime de la loi de 1838, mais sous le
régime de l'établissement de Vals.
Il n'est inscrit
§
« ni sur le registre de la Loi des placements d'office »,
§
« ni sur celui des placements volontaires » de
l'hôpital.
§
Notes (émanant de l’auteur de cette page web) :
§
Dans les hôpitaux psychiatriques, on appelle ce registre « le
livre des lois ». Il y figure également « les certificats
légaux » que le médecin est tenu d’adresser à date fixe, et selon
occasions, à la préfecture. C’est même la seule chose qui est exigible de lui,
lui conférant une fonction « d’expert permanent de son patient »
auprès de la préfecture.
§
En 1942, seules existaient pour un patient ces 2 modalités de
présence en « asile d’aliénés ».
Elles étaient appelées « placements »,
l’une et l’autre faisant l’objet de « certificats adressés à la
préfecture », à la fois à date fixe et selon occasions, comme prévu
par la loi du 30 juin 1838.
Le « Service
libre » fut officialisé plus tard, dans les mêmes locaux, avec les
mêmes soignants et les mêmes dossiers médicaux, mais sans la contrainte
préfectorale.
Depuis les noms ont changé de nombreuses
fois pour désigner des réalités administratives peu différentes : les
états civils des demandeurs habilités ont été sélectionnés, les médecins
signataires de certificats exigibles ont été multipliés, les calendriers ont
changé ; Par contre, le préfet signataire des ordonnances est resté
unique. On est en droit de se demander ce qu’il arriverait si un préfet décidait
de s’interner lui-même …
Suite à ses protestations, il est
hospitalisé à l'hôpital civil de Privas et bénéficie d'une mesure
d'élargissement, puisqu'il est assigné à Cannes.
Le préfet écrira au colonel Groussard
pour l'informer qu'il n'était pas le responsable de cette situation,
l'établissement de Vals ne relevant pas du préfet mais du ministère
de l'intérieur.
Et que son internement ne relevait pas de la
loi de 1838 sur les aliénés, ce que confirme le commissaire, directeur de
l'établissement d'internement de Vals-les-Bains dans un
rapport.
La seule motivation de ce bref
internement était l'alimentation forcée que pratiquait Ste Marie
sur ses malades. »
Retrouvez les Archives
départementales à l'adresse suivante : http://archives.ardeche.fr.
Finalement un résultat
inattendu :
Les archives de Privas contredisent donc les deux livres
cités de 1973 et de 2009.
C’est le mot “psychiatrie” qui avait attiré mon attention
dans ces 2 livres, mais ce mot ne correspondrait donc qu’à une « identification
géographique ».
Je n’ai aucune connaissance sur le régime « des
internements de Vals-les-Bains dépendant directement du ministère de
l’intérieur » qui dépasse mon centre d’intérêt ici.
Les internements psychiatriques aussi dépendent du ministère de
l’intérieur, mais indirectement peut-on dire, dans la mesure où ils sont gérés
et suivis par les préfectures.
Il est étonnant que l’Asile de Privas ait accueilli une personne
sans un prononcé de la loi de 1838 : l’établissement relevait peut-être de
plusieurs statuts.
AU TOTAL :
la vérité est surprenante :
le colonel Groussard a été interné deux jours dans « l’Asile
d’aliénés départemental de Privas » par le Ministère de l’Intérieur,
mais sans utilisation de la loi régissant les « Asiles
d’aliénés départementaux » dont relevait l’établissement, sinon
sous « le régime de
l’établissement de Vals », dont j’ignore tout de ses particularités.
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PAR AILLEURS en répétition :
Selon nous, aujourd’hui, l’obligation
d’assistance à personne en danger du Code Pénal de 1810, reconduite en 1994,
reste le seul texte que nous retiendrions
comme largement suffisant et généralisé pour régler tous les cas. Il aurait l’avantage de fonctionner sous le
régime des lois ordinaires et son appréciation permettrait de rendre
accessibles les débats aux prétoires.
La
contrainte psychiatrique de 1990 échappant à tout jugement de justice devrait
être abolie ; mais non pas les aides qui l’accompagnent souvent mais ne
doivent pas être confondues avec elle. Il nous semble par ailleurs exigible que
toute personne soit libre d’accepter ou
de refuser une prise de médicaments – au moins en dehors de toute éventualité
de contagion au sens médical du terme.
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Notes
de bas de page :