Chanson paroles et musique : « Qariatou l fingan »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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A partir de juin 2025 :

 

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Auteur : Jacques de Person

 

 

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voir aussi : l'invention de la psychiatrie

 

 

 

 

 



      n°171   :   Juin,  Juillet, Août 2025     

 

 

   A propos d’évènements ponctuels :

 

  171-1-1 : « La gifle humanitaire ! »

  171-1-2 :  Racisme : L'inversion délibérée du sens et son exploitation.

  171-1-2 : Gracchus Babeuf (1760 -guillotiné en 1797) : L'invention du mot « populicide » pour la « guerre de Vendée »

 

 

   Thèmes permanents :

 

  171-2-1 :  Du Mental au Psychique : la biologie / La « psycholâtrie » totalitaire (cf. L’invention de la psychiatrie.)

  171-2-1 : Des Mondes de chacun  ( topologie SRI ) / au Monde unique (dé-nom-du-pèrisé)

 

 

 

 

 

N° 171-1   :  Evènements D’ACTUALITE ponctuels  :

 

    n°171-1-1 :   12 juin 2025 :  Une urgence sanitaire   : « La gifle  humanitaire ! » (Humour mais sur un sujet grave) !  :

 

(A propos de la « psychiatrisation des enfants » – psychiatrie de plus en plus interventionniste – au prétexte que les enfants sont de plus en plus perturbés par le monde qu’on leur offre. Mais il vaudrait beaucoup mieux prévenir que guérir et leur présenter un monde pour eux accueillant, c’est à dire d’abord des parents qui assument leur état de père et de mère. Or, par exemple, les media ne parlent qu’en terme « furtif » « du papa et de la maman » comme si ça leur faisait peur de dire « le père et la mère ! » et, ils reflètent, mais aussi fabriquent l’opinion.

Bien évidemment l’idéologie du « Chacun pour soi faites le vous mêmes » (qui est exactement le contraire des idéaux de « participation » des barricades de mai 1968 en France), (récupération commerciale des divisions créées) même au sein de la famille, ne peut que précipiter les enfants sur leurs smartophones !

Et en remarque, l’ordre traditionnel de l'énoncé ici tient à ce que les fonctions sociales et naturelles de l’un et l’autre parents ne sont pas les mêmes, pas plus que les noms ni leur anatomie.)

 

    Au début des années 1980, je travaillais à hôpital psychiatrique départemental de Bourges, dans le quel en outre je préparais mon mémoire de CES, pour lequel j’avais choisi comme thème : « Les pères pathologiques des malades mentaux »

Ma première difficulté avait été celle du choix des cas que j’allais étudier.

Faute de critères existants, je choisissais de ne considérer que les cas des pères reconnus gravement et durablement malades mentaux par le critère de l’internement d’office, c’est à dire sous contrainte préfectorale. Il n’y avait pas d’autre possibilité de trouver des critères reconnus.

J’ai donc tenu compte du tampon et de la signature du préfet du département du Cher. Le libellé de l’internement emploie dans le cas la formule de « dangereux pour lui meme ou pour autrui » puisque le préfet n est pas censé être compétent en psychiatrie.

Aujourd’hui j’estimerais peut-être n’avoir rien d’autre a faire que de discuter du bien fondé de ce Droit – fondé sur une sorte de copié-collé de ce que fut la reconnaissance du bon clergé par la « Constitution Civile du Clergé »  (le 12 juillet 1790).

Mais je ne suis  pas sûr que le  jury  m’eût agréé pour cet ouvrage quoique ce n’est pas impossible.

Mais à l’époque un préfet m’avait dit aussi qu’il trouvait aberrant cette obligation qu’il avait de signer les internements, parce qu’il ne connaissait rien à la psychiatrie.

Bref, c’était les années des « boat-people » au Vietnam, et de la pleine ascension du docteur Bernard Kouchner et de son invention de la « médecine humanitaire »

Dans ce contexte, une collègue me dit ; «  C’est quand même bizarre cette expression pour justifier les sauvetages et d’ailleurs comment la médecine pourrait-elle ne pas être humanitaire ! »

Aujourd’hui, une situation comparable se passe en France : Le pays est entièrement psychiatrisé. Le « cas » reconnus sont innombrables. La psycho-manie est partout.

Il semble que « plus psychiatrique que le psychiatre » – mais en son nom,  le gouvernement a estimé qu’une gifle parentale est « mentalement » traumatisante pour un enfant ! Et que c’est le parent auteur de la giffle qui doit en être sanctionné.

Pourtant une patiente dont le destin de la psychiatrisation fut dramatique reconnut naïvement : « Ma mère ne m’a jamais aimée, elle ne m’a jamais donné de claque … »

Devant une telle psychologie en folie – qui ne se contente plus de ses sentiments mais ne pense qu’à les faire appliquer par une  psychiatrie déjà partout , on voudrait encore renforcer la dose à l’égard des enfants en manque d’éducateurs (en réalité en manque d’authentiques parents, de leurs mères et de leurs pères (père presque interdit ou dévalorisé, appelé le papa), le bon sursaut, le sursaut de sauvetage à la Kouchner – quand il n’y a plus rien d’autre à faire, serait alors de permettre une exception : La gifle humanitaire !

      

 

 

    n°171-1-2 :   19 juin 2025 :  La guerre : Le racisme et les radis, de la même racine « radix »

   Nos enfants les robots : Question générationnelle !

   La matière inconsciente

 

Histoire :

Depuis Cyrus le Grand, roi de Perse, inventeur de la Poste, (sans doute le plus ancien service public (laïc) et qui reste mon préféré) rapide grâce à sa cavalerie, traditionnellement la Perse est l’alliée d’Israël : Alors pourquoi la guerre ?

(cf. « livre du jour : « Iran et israel, Juifs et Perses »,  Ardavan Amir Aslani  - Nouveau monde Editions)

Racisme que la guerre ?

Certainement pas ! Qu’est-ce que le racisme ? Le mot veut dire exactement le contraire de ce qu’on en fait.

 

« Sciences Naturelles » : 

D’abord un peu de vocabulaire : Le mot race vient du mot latin radix, radicis, qui a tous les mêmes sens de ratachements qu’en français, végétal, animal, au propre et au figuré, etc. mais aucun des sens péjoratifs.

Le mot race par contre peut-être traduit en latin par des dizaines de mots différents, mais pas par « radix ». On rencontre en latin beaucoup les mots gens, ou genus, generis, qui peut avoir le sens figuré : « La race des poètes, genus vatum ». Chez Lucrèce De natura rerum), on lit « Virorum ome genus ab sirpe sublatum esse, éliminer toute la race masculine, » (il parle d’animaux) : La race, comme signifiant des de racines n’est qu’un lien vital.

Pourquoi notre vocabulaire en a-t-il fait une aversion alors qu’on contraire c’est un attachement vital et même une attraction ?

Et voilà, j’en viens à mon propos : Si le racisme peut être un sentiment, il est d’abord le fait d’une pulsion, végétale ou humaine, et cette pulsion est pulsion physique.

Les outils sont physiques, hormonaux, sensitifs et sensoriels. Ils sont ceux d'un choix de conservation, de croissance et de reproduction, de l'individu et de son espèce, et en tant qu’ils sont d’abord biologiques, il est alors < radicalement > impossible d’en avoir directement conscience.  On ne perçoit que leurs effets.

La biologie c’est comme ça : Le réglage date de temps immémoriaux. Assurément ces comportement engendrent aussi bien des conjonctions que des séparations, de l’indifférence ou de l’attrait, une attaque ou une fuite. Mais dans la nature, une auto-régulation fait que ces pulsions sont toujours sagement limitées aux besoins.

 

« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ! »

Le mot « racisme » semble être apparu en français au XX ème siècle, parce qu’il correspond à une idée nouvelle dans l’histoire de l’humanité.

Il correspond évidemment aux avancées de ladite science, pour toute fantasmatique qu’elle soit, de plus en plus matérialiste.

En témoignent les prix Nobel, en Physique, en Chimie, en Médecine, etc.

Dans l’Antiquité, les étrangers étaient amis, ennemis ou indifférents, mais différents ce qui est bien la réalité. La langue étant chez l’être humain le plus indispensable des moyens d’échanges et de compréhension, c’est celui qui avait produit chez les grec le mot « bar-bar » en tant que simple onomatopée pour désigner l’étranger incompréhensible qui ne parlait pas le grec.

Puis vint l’écriture : Et  il y a des langues qui s’écrivent de haut en bas, d’autres de droite à gauche – et c’est ce qui me frappait le plus lorsque j’étais enfant – alors que le Français s’écrit de gauche à droite – de même que « l’html » de nos ordinateurs, langage international (= Hyper Text Marking Language) qui s’écrit mais ne se parle pas !

Ledit racisme fait en réalité parti de l’immunité en tant que phénomène avant tout biologique de base le plus nécessaire à la vie.

L’immunité-racisme est un phénomène aussi ancien que celui des premiers assemblages des premières molécules des premiers êtres vivants, voire de toute réaction chimique.

Les prix Nobel de Biologie sont très nombreux à en témoigner, non seulement les travaux sur nos chromosomes,  mais en commençant par celui du fondateur de l’immunité, Charles Richet,  qui reçut le prix en 1912 pour ses travaux de la découverte de la protection (= phylaxie) et des méfaits de la surprotection (= Ana-phylaxie) faits 10 ans plus tôt.

« Qui dénonce les méfaits de  la sur-protection ne peut pas être dit raciste ! » 

Pourtant après avoir écrit non sans raisons un livre intitulé « L’homme stupide » en dénonçant les ravages de la Guerre de 1914-1918, il fut déclaré raciste et comme tel oublié. Pourtant le qualificatif du titre de son livre et ce qu’il en écrit concerne l’entière humanité.

Tous ces phénomènes sont inconscients , quasiment inaccessibles pour nous, même à la seule connaissance, sinon par des conséquences déductives et toutes complètements indirectes.

Seuls les plus sensibles de nos chercheurs ont eu le bonheur d’inférer et de déduire tels Darwin (mort juste avant la découverte des chromosomes) qui comprit de ce fait l’évolution des espèces, Sigmund Freud qui énonça les structures de l’inconscient, ou Blaise Pascal qui reconnut l’inconscient bien avant lui (cf. sujets divers nombreuses occurences) et sut mettre des limites au rationalisme :

« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ! »

Mais par méconnaissance, « ingratitude »,  ladite intelligence va souvent à l’encontre des messages de la matière qui l’a produite !

Dans la nature, l’attachement aux racines est vital pour la survie de l’individu,  du groupe et de sa reproduction.

Le déracinement est dangereux et la coupure est mortelle. Qu’en est-il chez nous aujourd'hui ?

 

Mais , bon, un peu d’humour pour finir :

On en finit pas des « empêtrements » de vérifications avec nos ordinateurs qui n’en finissent plus de vérifier si on est, comme eux des robots, ou comme leurs parents des humains !

Nouvel aspect de l’éternel  « Problème de génération »

de génération »

 

L’homme :

Je rappelle qu’il existe chez l’homme, comme chez ses congénères mammifères mais pas seulement eux, des hormones olfactives perçues inconsciemment  qui proviennent du creux axillaire, qui s’appellent des phéromones, et qui sont perçues par le partenaire sexuel, particulièrement de sexe opposé et ces hormones déclenchent les réflexes sexuels appropriés.

Le discours biologique officiel est que ce système est vestigial chez l’homme. Si la communication passe par Internet, certainement. Mais le lecteur pourra en revanche se renseigner par lui-même.

« Chacun pour soi faites le vous mêmes » :

« Par soi-même ! » qu'ai-je dit là ? Précisément c'est ce « chacun pour soi, faites-le vous même », qui pose problème dans notre société.

Comment peut-on à la fois injonctif du « chacun pour sois faites le vous mêmes », (pour augmenter les ventes d'instruments (y compris sexuels) et les emballages fractionnés en mille menus morceaux avec beaucoup de restes inaccessibles, et se plaindre des comportements solitaires des enfants, sexuels, voire autistiques, qui, en réalité, ne font que suivre les injonctions qu’ils reçoivent ! Etc.

 

A suivre avec : 1 et 2 pour faire 3 :

Du racisme on passe obligatoirement à la sexualité (Dans la nature on dirait que la reconnaissance de la race est faite pour ça : Cf.  l’instinct de vie et l’instinct de mort de Freud – qui est darwinien) : Toute la question est dans le « et » outil , d’abord et avant tout « coupure » etelle l'est restée : Le 2 est du 1 coupé en deux ! Voilà la première plaie et elle est (étymologiquement ) dia-bolique.

La seconde plaie est le feu qui fait la lumière (Zdeus, Mazda, Deus Dieu / avatars du soleil Ra)

Dans la Genèse, chez l’homme, ça a très mal commencé, avec Adam (créé d'argile) et Eve, et le diable (créé de lumière et de feu),

Mais c’est là considération religieuse. Notre dite science qui s’en est détachée - pour rationnelle qu’elle soit (c’est à dire de l’instant) -  n’en sait guère plus (ou mieux) : Qu’est-ce que la vie ?

On ignore tout de l’origine des cellules végétales et des cellules animales, et par exemple si les unes descendent des autres ou d’un tronc commun à jamais disparu.

Plus encore, c’est volontiers dans un 3, un 1, ou un rien, que nos a priori - issus d’une ineffaçable cullture au mirage d’une ineffaçable nature en perpétuel renouvellement - cherchent l’origine de Tout. Pourquoi  çà ? (cf. Parménide)

La science sait aujourd’hui que feu se nourrit « d'oxygène », « molécule de la vie »

Chacune des cellules animales a besoin d’en « respirer » (et les végétales du gaz carbonique) apporté par nos globules rouges qui le puisent dans l’air que nous partageons.

L’oxygène a été découvert par Lavoisier mais c’était sous Louis XVI

Ils furent tous deux guillotinés (en 1793 pour Louis et en 1794 pour Antoine)

France qu'as-tu fait de tes enfants ?

 

 

 



 

 

 

  :

n°171-2 :   :  Quelques thèmes PERMANENTS :

 

     Une citation de mémoire  de Machiavel dans le Prince (que je retrouverai)

 

 « La politique, c’est comme la médecine :

Au début le mal est très difficile à voir mais très facile à guérir; A la fin, le mal devient très facile à voir mais impossible à guérir »

 

Ce n’est bien sûr pas toujours le cas, mais en gros c’est la règle.

 

 

    

                        n°171-2-1 :   - Du MENTAL au PSYCHIQUE -      ( « Qu’est-ce qui passe par le cerveau ? »)

 

1)       A propos de l’euthanasie : Contrairement à ce que dit la rengaine, il me semble bien qu’en réalité « les oiseaux se cachent pour ne pas mourir !  »

Mais les idéologues de la bien-pensance prennent leurs désirs assassins pour des réalités !

Il y a des interprétations qui tuent !

Mais qu’est-ce qu’une interprétation et qui est idéologue ou qui ne l'est pas ? Les interprétations sont partout dans les échanges et les communications humaines : Quels en sont les paramètres ?

  

              Il serait  fort utile d’apprendre clairement aux enfants, dès qu'ils apprennent à lire et à écrire, (sinon à entendre et à parler !) , les bases du système du langage verbal, c'est à dire de la linguistique - et particulièrement aux francophones - étant donnée l’importance des homophonies en français et de la tendance à compacter et raccourcir les mots de notre langue (on coupe en général les finales de chaque mot après l’accent tonique) - ce qui n’est pas du tout le cas en espagnol ou en italien qui sont pourtant des langues romanes très proches de la notre et toutes trois sont analytiques (opposé à synthétique comme le latin).

            Toute la question du sens et de sa compréhension en linguistique commence par la. reconnaissance de la distinction entre signifiant et le signifié, et de la présence de la  barre (imaginaire) infranchissable de la signification qui les sépare, l’ensemble étant représenté par «  s / S  » (ou l’inverse , peu importe) et cette signification est ce qu’on appelle couramment le sens .

              On peut formuler le fonctionnement de la langue de différentes façons, mais cette formulation de base est très ancienne puisque déjà utilisée par Saint Augustin au V ème siècle après J.C. qui les appelle significans et significatus

              On y apprend alors ce qu’est le « glissement du signifié sous le signifiant », phénomène qui change le sens de la signification (signifié) d’un même mot (signifiant) avec le temps et selon les locuteurs, et même au cours de la vie d’un même locuteur.

              Par exemple lorsque l’on parle de « procès d’intention » beaucoup  de francophones (et le contexte y tient un rôle important) pensent plus ou moins  à un « procès juridique », (car de fait la « question de l’intention » en est arrivée à inonder les tribunaux)  alors que le sens premier du mot « procès » n’est pas juridique : Il est « processus » (ici, d‘intention), voire « procédé » etc. Mais de là c’est la question juridique toute entière et ses querelles interminables qui surgissent.

              De même le mot « foi » a pris en religion le sens de « croyance » alors que le sens originel, celui qui provient de son étymologie latine est « fidèlité » qualité qui rassemble les « fidèles ».

 

Invasion de ladite psychologie : Que reste-t-il même de la biologie au médecin ?

En 1789 le nombre des aliénés en France était estimé à environ 3000.  Aujourd'hui on ne les compte plus .... C'est par millions qu'il faudrait les compter, parmi lesquels beaucoup sont placés sous contrainte, sous l'autorité préfectorale (ministère de l'intérieur) et le budget des médicaments psychotropes (neuroleptiques, tranquillisants divers et antidépresseurs) est sans doute devenu le fond de commerce le plus important des pharmacies en France. En moins de 300 ans la gestion et l'aspect de ladite santé mentale - et, conséquemment, de la santé psychique (cf. infra la différence) - du pays en ont été métamorphosés, mais qu'est-ce à dire ? Il s'agirait même plutôt d'un « ne pas dire! »  sinon d'un « ne pas penser ! »

 

Comment  enfin,  bio- et psych- sont-ils consubstantiels ?

Recours à la reconnaissance de la différence que j'introduis - pour la clarté dans le vocabulaire - entre psychique et mental :

 

Comment le mot religieux psychè  -

 

(Racine non-indo-européenne « psych- »  (devenu "psy-") (cf. Martin BernalBlack Athéna, Tome III en anglais) ; (les 3 dernières lettres de l’alphabet grec traduisent très souvent un emprunt non européen, de même que tous les alphabets d’ailleurs qui sont d’origine sémitique. Ici le chi est transcrit par ch, mais d’autre fois par k. Ainsi le k de Karine a la même fonction que le ch de Charisme )

I.        

- a-t-il été transféré - par la psychiatrie - (sous le nom demeuré d'Aliénisme durant tout le XIX ème siècle) - dans le domaine public (mot latin) = laïc (mot grec) dans la mouvance issue de la Révolution de 1789

 

(Entre 1810 pour l’apparition des dépénalisations de l’Article 64 du Code Pénal de Napoléon, et 1838 pour la construction des Asyles d’Aliénés Départementaux)

 

- désormais gérée (trop insidieusement ; qui le sait en France parmi le public exactement ?) par le Ministère de l'intérieur ?

Disons, pour la visibilité des rôles, que le ministre est ainsi en quelque sorte, sinon un dieu-père qui n'existe plus, - et bien plutôt qu'un père de famille chrétien à côté du clergé qui lui en était contemporain - , plutôt un « pater familias à la romaine » 

 

(ce qui au fond a bien été le sens du retour recherché de toute cette période vers l'Antiquité gréco-romaine pour cette France déjà non plus conquérante mais abasourdie par le bouleversement du monde dans lequel elle venait d'être dépossédée du rôle de premier plan qu'elle avait eu et venait de perdre face à l’Angleterre (guerre de 7 ans (1756-1763)

 

« pater familias national », en quelque sorte, de la nouvelle grande famille française fantasmée :

En somme, finis les petits pères  :  Il n'y a plus que des frêres !...  Mais aussi « un très grand pater familias » ... peu visible mais qui réapparaîtra, justement (mais dans un autre sens sémantique du même mot : injustement !) précisément donc, dans et par - cette « psychiatrie » naissante.

La déclaration se justifie d'ailleurs en faisant écho à Saint Paul (« Il n'y a plus hommes ni femmes, ni esclave ni homme libre, etc. ») comme je l'ai déjà signalé : La société devient une version apostolique de l'Antiquité retrouvée (version hybride).

 

 

2)        La Psychiatrie – Au sortir de la Révolution de 1789, l’Etat (le Tiers-Etat) (en le sachant ou en ne le sachant pas) a créé une psychiatrie – à dessein sans définition – afin de pénétrer le champ de la médecine toute entière : ( cf. Entre justice divine et médecine d’Etat, l(invention de la psychiatrie.

Tout le phénomène révolutionnaire a été un vaste mouvement religieux/antireligieux, c’est à dire destiné à inverser les rapports existant entre le christianisme et l’Etat, mouvement qui en jalousait le prérogatives. (=> Déclaration de la Constitution Civile du Clergé (en juillet 1790) qui servit de modèle à la psychiatrisation, mais il n’y eut pas d'aliénisme réfractaire, organisé du moins , sinon des démissions personnelles ponctuelles à l'occasion de presque chaque nouveau chapitre des lois sur l'aliénisme puis la pschiatrie (Il n'est d'ailleurs pas inintéressant de s'atarder sur le changement de nom de l'exercice de cette spécialité).

Puis Chateaubriand put écrire peu ou prou : « Si vous perdez le christianisme, vous aurez l’islam ! »

Mais rien ne prouve qu'il ait eu raison. Il me semble bien que l'évolution jusqu’à nous ait été la suivante :

1) Du côté de l’Etat vers un socialisme de plus en plus totalitaire, malgré le caractère traditionnellement réfractaire du peuple français. Le socialisme à la française s’est par contre beaucoup plus facilement exporté vers l’Est.

2) Du côté du religieux s’est poursuivi jusqu’à l’absurde le retour amorcé vers l’Antiquité gréco-latine et surtout grecque, la plus ancienne, dite païenne.

La recherche du sacré revient avec toute son ambivalence archaïque du pur et de l’impur autour du ou des boucs émissaires (et c’est à la psychiatrie de les désigner et aux préfectures en définitive d’imposer ses mesures de contrainte en-deçà/au-delà de la justice elle aussi exclue) « fous » à la fois exclus et repères (cf. l’époque des tragiques Eschyle,  Euripide et Sophocle  : Œdipe tyran et Œdipe à Colone) ) de la sacralisation ambivalente de la victime, dépouille muette, folle, (follem = ballon)

L’entreprise, conjuguée à la doctrine du « tous-mêmes », de « l’Homme Un » qui devient donc « le même sort pour chacun » devient dans ces conditions un oxymore,  in-assumable !

Le rituel se perpétue en se déclinant avec le nouveau sport laïc qu’est le foot-ball.  Le représentant « bouc-émissarisé » y est figuré par le « ballon/ mauvais objet/dépouille imposé au perdant, ce qui est probablement la raison pour laquelle ce jeu rituel déchaîne les pulsions avec les violences que l’on sait.

Il est particulièrement notable que ce jeu n’est pas une lutte à deux pour déterminer le plus fort, ou un rituel simple de répétition de la mise à mort de la figure totémique comme dans les corridas, mais qu’intervient – au contraire – le fait d’imposer à l’autre  ce qui est donc nécessairement le mauvais objet : la dépouille comme témoin de la  faute suprême, académiquement, le meurtre du père.

Mais de quel père s'agirait-il ?

Il s’agirait du père commun aux deux parties et ainsi se rejouerait le fantasme reconstitué par S. Freud dans lequel la rivalité des fils réapparaît dès la mort du père, pour la réalisation de laquelle ils venaient de faire alliance, et que l’on retrouve en effet dans nombre de mythologies antiques.

 

Naturellement, une telle analyse est le produit de mes perceptions personnelles, et peut donc être fallacieuse, partiellement ou en totalité, mais je reste étonné de ne pas avoir eu écho d'autres analyses, peut-être existantes mais intimes, semblables, proches ou différentes, de l'état si propre à les provoquer où est arrivée notre société.

 

3)        « Pi ment » : Le nombre « pi » à peine énoncé ne cesse de mentir, mais il est devenu omniprésent dans le monde scientifique : Que traduit ce monde de plus en plus centré sur l'objet ? : Ces objets semblent parvenus au bord de nous dire : « Nous vérifions que vous êtes bien un robot »

Cf. aussi peut-être la fonction du ballon que j'ai analysé comme représentation de la dépouille du père mort imposée à l'autre (but)

On peut encore aller beaucoup plus loin dans la reconnaissance de l’inadéquation fondamentale des chiffres (et de tout langage) à notre reconnaissance d’une nature rebelle à toute algèbre ou géométrie (bien qu’on en « dévoile » de nouvelles) - voire à tout rationalisme dans la matière dans son ensemble : Chiffres et dimensions ;  points, surfaces, volumes, dont pourtant on reconnaît l’existence, mais ils ne collent bien qu’en arrondissant.

Médecins et pharmaciens sont sans cesse confrontés à de l’impossible et les opérations ne cessent de donner des listes de chiffres sans fins, et même les ronds ne sont ronds qu’à peu près !

Les objets ne sont pas mesurables, et pourtant, ils sont ; tout comme ils peuvent être mesurables et ne pas être !

Comme on dit, on doit « faire avec"!

  

4)        Pourquoi le Droit ne nous apparaît-il pas dans la nature ?

 Rien n’est droit dans la nature (Cela va bien au-delà du jeu de mots). Tout est courbe, rond, point, zéro pointé, et le nombre « pi » , nous reste incalculable – ce qui ne veut pas dire sans limite.

La simple remarque que notre perception des corps les yeux fermés (spontanée, naturelle, non réfléchie, irrationnelle) ne ressemble presque en rien aux images que nous en avons conçus les yeux ouvert (rationnelles, artificielles) nous permet de nous rendre compte à quel point la psychiatrie comprend l’une et l’autre de ces deux parts de nous-mêmes.

C’est pourquoi la psychiatrie qui rassemble toutes ces parts est la plus complète des pratiques de la médecine, et c’est aussi pourquoi, toute intervention dite de nature psychologique dans ce contexte atteint la totalité de l’être – et c’est bien encore la raison pour laquelle les médicaments chimiques ont tant d’effets sur les dites pensées, le sommeil et les rêves, etc.

Certes les médecins divisent la médecine en spécialités, au fur et à mesure que nos abords savants se complexifient, mais elles restent solidaires, à côté de quoi la division imposée par les administrateurs entre la médecine et la psychologie est de toute autre nature :  Ne connaissant évidemment rien ni de l’anatomie ni de la physiologie humaine, etc. , ils jugent plus accessible de ne s’emparer que de partie dite psychologique. Mais une telle part de psychologie prélevée alors et désolidarisée de l'ensemble de l'individu, désincarnée de substance, devient fallacieuse et n’a plus aucune valeur médicale - fut-elle dite psychiatrique. 

 

5) Le « on » français, (= « tous en un »), 

 

     [resté au cas sujet de son origine latine qui est dans  « homo, hominis, hominem » - probablement traduction du « man » germanique,  outre qu’une influence de « omnis » (= tout ») soit possible ; Ainsi, je ne peux pas dire « je parle à « on »] 

 

     Soliloque ou non réciprocité ?

     Et , comment « peut-on » dire « le monde est tel qu’on le voit » ( « nous » le voyons) sans impliquer de facto un forçage dans la pensée supposée du dit semblable  ? 

 

6) REPRISE  «  Du MENTAL au PSYCHIQUE  »  (- Subjectivité du délire, mais différence entre  mental et psychique. que - avec mes faibles moyens - je souligne ou confirme ou introduis à partir de l’emploi d'un usage à vrai dire très désordonné de ces deux mots )

D’ailleurs, avant que le courant que j’appelle celui de la « psycholâtrie » n’inonde de son vocabulaire des pans entiers des productions de la supposée bien-pensance, les aliénistes utilisaient fort à propos le mot « mental » dans toute son acception mécanique et  inconsciente : 

C’est le cas par exemple de « l’automatisme mental », nommé ainsi par le grand aliéniste Gaetan de Clérambault (vers 1920)  qui décrivait ainsi des états-symptômes dont on retrouvera les composantes dans plusieurs entités, dont la « schizophrénie » d’Eugen Bleuler (même époque).

Cet « automatisme » fait partie aussi de ce que l’on peut aussi appeler « états de rêve éveillé ».

En vérité, ces manifestations n’ont encore de définition qu’à partir de leur expression clinique bien qu’on en suive avec de plus en plus de précision les déroulements neurophysiologiques, métaboliques, etc.

 

a) Le mot mental dérive du radical européen (latin, grec)  MEN- (sens générique, génétique, atavique, réflexes, outils mentaux (instru-mentaux !), tels les mots issus de ce radical => main, mémoire, manie, automate, mathématique, et, en linguistique, subduction mécanique par les suffixes « -ment » ou « -mental » (cf. : clic), etc.

Notons bien ici, déjà, que tout ce qui est réflexe mécanique ne peut devenir conscient qu’indirectement (par exemple le lapsus linguae)

 

et le mot   psychique (désigne l'idéation que le mental produit. son sens est attaché à l'individuel, et/ou au transcendant, possiblement bien sûr, collectif, globalisant ou non, fantasmé à défaut d'être palpable)

 

b) Dérivés du Radical PSY => les mots qui en dérivent contiennent tous ses 3 lettres en préfixe ou en suffixe :=> psychologie, psychose, etc..

 

Le résultat de la confusion, initialement passé inaperçu, entraîne l'effacement de l'un ou de l’autre, au profit de l'autre, ce qui devient de plus en plus visible, au fur et à mesure que s'installe la confusion (le nombre d’aliénés est passé de 3000 en France au moment de la Révolution  à plusieurs millions aujourd’hui dont une foule d'internements psychiatriques sous contrainte et de très grande quantité de neuroleptiques prescrits dans tous les cas) sans pour autant ne résoudre aucun des mystères existentiels - mais en dictant des conduites conflictuelles débordant de toutes parts la médecine (du fait même des sens donnés aux concepts).

C'est ce qui apparaît lors des procès de Justice – lorsqu’il y en a - qui jugent des sentiments inférés, voire des sensations inférées, dont les signes ne sont souvent pas même recherchés.

On confond acte et pensées aux deux moments de l’acte  : A son origine en le substituant à la pensée de celui qui va le produire, et plus tard  en substituant la pensée de celui qui l’interprète à l’acte réalisé : Ainsi dans un dialogue factice de pensée à pensée, l’auteur et son acte auront disparu (Affaire d’Outreau : dans cette même page, encart N°12 du 1er décembre 2005 ).

En vérité, les interactions entre le mental et le psychique sont incessantes, mais loin d'être immédiates ni synchrones puisque l'idéation survient rapidement, bien qu"évolutive en chacun, alors qu'au contraire les outils suivent le rythme de l'évolution de l'age et même des genres et des espèces. .

La recherche des garants de justice, de justesse et de vérité revient à celle des origines [Principe physique d’un « Archè de causalité » : « En archè  èn o théos xai o théos èn o logos, etc. St Jean : Le christianisme est une physique métaphorique.]

Thémis (Justice) devint le nouveau visage de Némésis (Vengeance (instinctive, réflexe)  lorsqu’on chercha la Vérité (« a-léthéia » négation de l’oubli ;  cf. Lamartine « … Le calme du Léthé ») ; Ainsi encore la synthèse de la « Vérité-Justice » apparaît avec la « Maât » chez les Egyptiens pharaoniques dont nous héritâmes (voir texte cité).  

  

Epilogue :

 

Cette distinction entre mental et psychique semble exister déjà souvent plus ou moins confuse mais spontanée dans notre parler ordinaire ;  mais pas toujours.

En fait elle correspond à peu près à la représentation spatiale populaire exprimée dans les expressions plutôt négatives du genre de  « Ca ne lui remonte même pas au cerveau …! », etc.

Et, selon ma conception,  il y a en elles  une certaine vérité intuitive, puisque les réflexes neuro-musculaires les plus archaïques phylogénétiquement ( les plus « somatisés » donc) ne font relais que dans la moelle épinière, et ne passent pas par le cerveau.

C’est aussi  pourquoi, en raison de leur trajet court, ils sont si rapides  (quelques centaines de milli-secondes) .

Mais c’est encore bien plus que le temps nécessaire aux mouches pour aller des yeux aux ailes,  et c’est pourquoi on ne peut guère attraper une mouche même lorsqu’on l’aperçoit posée, car ses réflexes d'envol sont encore plus rapides que ceux de nos gestes en raison de leur trajet beaucoup plus court (et bien que leurs nerfs de type non-myélinisé  transmettent leur influx plus lentement que les nôtres)

En réalité encore nos réflexes acquis, c’est-à-dire  ceux qui ne sont pas hérités, mais acquis individuellement par notre laborieux apprentissage, ont des trajets longs et complexes, pas encore intégrés dans l’évolution des espèces,  et donc non raccourcis par la répétition et l’usage, et plus lents et plus instables, faciles à perdre par oubli de l'apprentissage.

 

Cette répartition est ordonnée, et intangible et inconsciente. On l’appelle assez maladroitement spatio-temporelle, mais  on y relève chaque jour des inadéquations entre d'une part la prise de conscience de nos perceptions, et d'autre part nos représentations innées (il suffit de fermer les yeux pour s'en rendre compte) – lesquelles, ces dernières, sont les plus fiables pour atteindre les différentes parties de notre corps !

Cette inconscience est originelle et le demeurera tant que n'aura pas eu lieu une prise de conscience, nécessairement  indirecte, grâce  aux effets que provoquent les actions de ces réflexes. 

Les réactions proprement biologiques appelés réactions au lieu de réflexes sont du même ordre au sein de la matière.

Tous ces phénomènes, dès lors qu’ils sont appréhendés par notre conscience, constituent ce qu’on appelle notre réalité (physique) (Réalisation de la Symbolisation de notre Imaginaire).

 

Dans une autre dimension, ce qu’on appelle le psychisme serait l’idéation qui s’en construit de façon plus ou moins lâche, distante, puis se transmet par enseignement et éducation (même chez les animaux), car ce dit psychique peut être transmis à soi même ou à autrui, et au fil du temps matérialisé (mot issu de « mater », on peut le rappeler) dans l’évolution)

 

Et pourquoi le psychisme ne pourrait-il pas dès lors s’autoriser aussi d’une existence  complètement séparée ?

Mais comment le savoir, en prendre conscience ?

Cette appréhension en Occident semble avoir été initialisée avec  "l'imagination" par les Egyptiens pharaoniques d'un double du corps de chaqun, lui survivant après sa mort en errant durant quelques millénaires suivant un parcours ordonné et précis, avant de se réincarner en un autre corps humain, puis cette conception fut reprise, modifiée par d'autres influences, sous la forme de l’âme (en grec « psychè ») dans le christianisme, et enfin par les musulmans.

Aucune preuve n'est ici possible de rien, ce dont Blaise Pascal a tiré argument pour énoncer "le pari".

 

Le paradis des musulmans et celui des chrétiens seraient-ils alors le même ? C'est la question de la dramatique aventure des conversions croisées du roman de Majnoun et Laila, chacun à la recherche de retrouver enfin son amant - par la religion de l’autre séparé -  dans l’éternité future mais bienheureuse de l’autre monde.

Cependant que les enfers eux, seraient déjà réels et présents dans notre réalité , exprimés ici-bas par la division même,  primaire, de « l'ex-sistence » de toute chose, du moins par les mots, puisque « di-vision » est bien en effet le sens du mot « dia-bolos »,  le diable, et iblis dans le Coran (même mot : cf. Ali Mérad : L'exégèse coranique),

 

Conclusion :

 

Bien sûr, cette distinction entre mental et psychique évoque immédiatement celles qui existent déjà entre physique et psychiquecorps et âme ou signifiant et signifié, etc. mais elle est différente, et reste souvent esquivée dans le langage ordinaire.

Or, s’il est vrai que ce type de quiproquo est le propre de toutes les vulgarisations, ici il revêt une importance particulière en ce qu’il concerne le fond(s)-même de leur objet de rencontre,  de chacun des couples  médecin-maladejuge-inculpé  etc.

Ce point est en effet ce qui fait que chaque vécu de chacun est peu ou prou un monde différent.

 

 

        n°171-2-2 :   - LES MONDES

 

« En médecine : «  L’embryo-génèse résume la phylo-génèse ».

C'est à dire que L'évolution de l'embryon, au cours de ses quelques mois de gestation (dans le cas de l'espèce humaine), parcourt successivement de façon résumée tous les stades par lesquels sont passés les ancêtres des autres espèces dont la sienne propre est issue. Cet aphorisme est darwinien.

Est-ce qu de même, « la psycho-génèse de chacun résume la psycho-génèse de son espèce et de celles qui l'ont précédé » ?

 

n°171-2-2-1 :    Les outils : Vocabulaire :

 

La compréhension « des mondes » deviendra beaucoup plus aisée avec un bonne connaissance de l’origine , usage et évolution des mots : Voici les références que je crois essentielles pour ce vocabulaire .

Aucun des livres en question ici n’est vraiment cher par rapport aux services qu’ils peuvent rendre et même peuvent être  trouvés bradés à l’occasion des vide-greniers – mais par-contre ils sont de moins en moins réimprimés, et deviennent parfois difficiles à trouver, surtout si comme moi, le lecteur ne veut que de vrais livres ; à couverture cartonnée si possible toilée et reliure cousue.

 Pour le LATIN, le gros dictionnaire Latin-Français de Félix Gaffiot et pour l’étymologie : « Dictionnaire étymologique de la langue latine, Histoire des mots » de Ernout et Meillet.

Pour le GREC ANCIEN, le gros dictionnaire Grec-Français de Bailly et pour l’étymologie du Grec : « Dictionnaire étymologique de la langue grecque, Histoire des mot de Pierre Chantraine, en deux tomes.

Il existe des versions abrégées de ces livres, dont le seul intérêt est d’être moins lourds en kg mais il existe surtout deux très bons petits livres, un pour le grec et l’autre pour le latin, genre livre de poche aujourd’hui (les originaux étaient au même format mais cartonnés et cousus). Les textes y sont très brefs et très clairs.

Tous ces livres étaient des livres de Lycée, les deus derniers pour ce qui était la classe de 6 ème.

Mais à mon avis l’esprit de l’histoire du grec ancien a été non pas révolutionné mais bouleversé par le travail de l ‘Archéologue anglais Martin Bernal  et son équipe. Il prétend que les 2/3 des mots grecs sont d’origine extra-européenne, soit 1/3 venant de l’égyptien pharaonique et 1/3  d’origine moyen-orientale , sémitique ou pré-sémitique surtout.

Ces mots sont exposés dans le tome III de « Black Athéna », qu’il faut commander en Angleterre, car, paru en 2005 il n’est toujours pas traduit en français – en version cartonnée cousue, bien sûr.

  

Dans les domaines médical, psychiatrique et psychanalytique, tout le vocabulaire dérive des données des livres précédents.

Cependant j’accorderait une mention spéciale pour les travaux vraiment révolutionnaires, eux, de Charles Darwin qu’on trouve en pdf sur internet.

Pour Freud, il est laborieux de tout lire ; mais à mon avis les travaux principaux sont peu nombreux et parmi eux : Totem et Tabou 1912, et le dernier, Moise 1939.

Lacan surtout est à retenir ici pour ce que je veux avancer de sa topologie.

 

__________

 

n°171-2-2-1 : les mondes signifiés :

 

Mundus,n . : Le monde est une parure, mais sans signification d’extériorité.

Mundus, adj. : la parure est plaisamment décorative; d’où le sens de « im-monde » qui en est la négation et qui n’aurait aucun sens avec l’idée d’un monde rationnel, extérieur et géométrique que nous avons conçu bien après la naissance de ce vocabulaire.

Kosmos : Bon ordre, bien ordonné en parlant d’une personne ou de l’univers ¡ et également parure comme mundus, sans doute par contamination et traduction. Etymologie tout simplement inconnue ! mais Martin Bernal (cf. quelques lignes plus haut) trouve une étymologie sémitique forte dans la racine sémitique « qsm » et en rapproche le cosmetic britannique (il est anglais !) je ne connais pas l’hébreux, mais en effet, en arabe cette racine est très forte et banale : le verbe qasama signifie diviser, le mot « qism , pluriel aqsam » signifie division, classe, partie, et les mots issus de cette racine sont très nombreux. Martin Bernal a certainement raison. Je rappelle que pour lui, du grec, 1/3 du vocabulaire est indo-européen, voire plus précisément  indo-iranien (exemple qui me vient : le français datte (du palmier) en grec dactylos = doigt, et en persan deglet =>les « deglet nour » (nour = lumière en arabe) Un autre tiersdu grec est d’origine sémitique, et un autre tiers est d’origine égyptienne (pharaonique = copte). Ainsi en persan d’aujourd’hui la moitié des mots et presque toute la grammaire (conjugaisons, etc ?) sont très proches du français et une autre petite moitié est faite de mots arabes adoptés ( Le mot Comores, îles qui ont été colonisées par la Perse serait le « qamar arabe = la lune » masculin en arabe)

Catharos : pur, propre, nettoyé. Le mot apparaît en grec au moins dans l’Odysséee d’Homère, mais il semble être présent *(n)tr chez les pharaosn : scarabée, langue du taureau Apis, et, peut-il dire, « Saint Esprit ». Ici interviennent de nombreux hiéroglyphes impossibles à reproduire au clavier.

 

Le mot « Réel » : Qu'est-ce à dire ?

En français le mot réel n’est qu’un adjectif issu du mot latin « res » qui signifie « chose » (mais « chose » vient de « causa » la « cause ».

Le substantif qui en découle est le mot « réalité »

C’est ce même mot « res » qui a également évolué vers le mot « rien » qui se disait « nihil » en latin.

Cette évolution, qui ressemble plutôt à une évaporation, est la même que celle du mot « persona » à l’origine du mot « personne » qui signifie soit « quelqu’un » soit « aucun », à la condition d’employer contextuellement judicieusement la négation explétive. Autrement dit un mot libre ne signifie rien.

 

Ici intervient la topologie lacanienne du « sujet » (la personne).

Sa structure est triple nécessairement et sa structure est boroméenne, c’est à dire nouée suivant le modèle du nœud borroméen.

Elle comporte 3 éléments énoncés en termes de mots qui étaient avant Lacan utilisés uniquement en tant qu’adjectifs, mais que Lacan a substantivés pour les utiliser comme tels dans sa topologie de la structure boromméenne RSI, c’est à dire « Réel, Symbolique et Imaginaire ». Ultérieurement l’opération du nouage deviendra  un « Nom-du-père » - d’où le jeu de mots « Les non dupes errent ! »

Mais aucun de ces 3 adjectifs substantivés n’a d’existence propre dénoué, c’est à dire à l'état libre, ou alors dans une structure cassée qui pourrait servir de modélisation de la psychose.

Ainsi peut-on dire d’une part qu’il y a des Réels, R1,R2, R3, etc. à chaque fois que la formule se trouve à l'état de nouage borroméen, mais c'est tout. D'autre part, ces Réels ne sont pas les mêmes. Il y a des communication et des échanges, mais non des confusions.

En somme, d’une part, un Réel à l’état libre n'existe pas, et d'autre part, il y a des Réels, et non pas un seul.

Il est amusant de voir que le mot a pourtant fait fortune en tant que substantif au point de remplacer souvent chez les intellectuels le mot réalité, et surtout en tant que concept existentiel à part entière indépendamment du Symbolique et de l’Imaginaire, ce qui est inconcevable dans la pensée lacanienne.

… 

 à suivre.

  

 

Fin des notes de bas de page

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